Noël: entre solitude et stress, comment trouver le bon équilibre?

Pour beaucoup, Noël est la fête de l’amour et de la convivialité. Mais la réalité peut être bien différente: alors que, pour certaines personnes, la période de l’Avent marque le début d’un marathon de stress, pour d’autres, elle rime avec solitude. Dans les deux cas, l’humeur festive peut en pâtir. Heureusement, avec la bonne approche, il est possible de surmonter ces défis.
Auteur:
Fabian Reichle

 

La période de l’Avent revêt une dimension sociale. Marchés de Noël, fêtes d’entreprise, réunions de famille... la convivialité est au rendez-vous. Mais qu’en est-il des personnes qui passent les fêtes seules? Les raisons sont multiples: longs trajets, manque de temps, disputes. La solitude peut être particulièrement pesante lorsque tous les autres sont réunis autour d’une table festive.

À l’inverse, certaines personnes ont du mal à échapper aux rendez-vous et aux attentes. Offrir des cadeaux, préparer des repas, décorer... la liste est longue. La fête devient vite une obligation. Ce stress plombe le moral et peut attiser les conflits à la table des fêtes.

Ces deux extrêmes ont un dénominateur commun: elles découlent souvent d’attentes non comblées, que ce soit envers les autres ou envers soi-même. Les gens qui restent seuls souffrent d’une pression sociétale parce qu’ils s’isolent, tandis que ceux qui sont pris dans le tourbillon des préparatifs peinent à répondre à l’idéal de fêtes parfaites.

Être seul ou se sentir seul: quelle est la différence?

Être seule ou seul peut être positif. Parfois, c’est un choix pour avoir du temps pour soi. La solitude, en revanche, est pesante et synonyme d’isolement social. La frontière entre ces deux états reste souvent floue, car notre société est fortement axée sur les moments partagés.

La solitude de courte durée n’est généralement pas un problème. Toutefois, si le sentiment s’installe pendant plusieurs semaines, s’accompagne d’anxiété ou de panique et persiste même en présence d’autres personnes, il est préférable d’avoir recours à une aide professionnelle.

Le stress, autre extrême des fêtes

Le stress n’est pas seulement pénible. Il peut avoir un impact physique et psychique, allant des troubles du sommeil aux maux de tête, en passant par l’irritabilité. Il naît souvent du désir de vouloir plaire à tout le monde et conduit à s’oublier soi-même. Le perfectionnisme est le plus grand facteur de stress. Il peut jeter de l’huile sur le feu, surtout quand on a beaucoup de choses à faire pendant la période de l’Avent.

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Sept conseils pour trouver le bon équilibre

  1. Remettre en question les attentes
    Pourquoi Noël devrait-il être parfait? Qui a dit qu’on ne pouvait pas célébrer en tête-à-tête avec soi-même ou que l’arbre devait être impeccablement décoré? En fixant ses propres règles, la pression retombe automatiquement.
  2. Communiquer ouvertement
    Il est utile de parler de ses attentes avec sa famille et ses amis. Faut-il vraiment prévoir des cadeaux pour tout le monde? Peut-être qu’un «Père Noël secret» fera l’affaire ou qu’on préfèrera se passer totalement de cadeaux. Si tout le monde joue le jeu, cela économise du temps et de l’argent et préserve les nerfs.
  3. Prévoir des alternatives
    Des conflits de calendrier ou d’autres obstacles vous empêchent de vous réunir? Pourquoi ne pas envisager un appel vidéo ou décaler la célébration? Noël n’est qu’une date. L’essentiel, c’est d’être ensemble.
  4. Dire «non»
    En décembre, les rendez-vous s’enchaînent. Pas besoin d’être là pour tout. Il est important de choisir sciemment les engagements à honorer et de s’accorder des pauses. Prendre soin de soi n’est pas de l’égoïsme.
  5. Chercher de nouveaux contacts
    Si la solitude devient trop pesante, il est possible de chercher des rencontres ou des événements culturels organisés dans la région. Nombre de théâtres, cinémas et salles de concert sont ouverts à Noël.
  6. Apprécier la solitude
    Se faire plaisir avec un bon repas, écouter la musique qu’on aime ou s’adonner à son passe-temps favori: le calme peut servir à la réflexion. Noël est la fête de l’amour, et cela commence par l’amour de soi.
  7. Rompre avec les traditions
    Le sapin de Noël est-il vraiment indispensable? Et le grand repas? Une escapade ou de petites vacances seraient peut-être bénéfiques. L’important, c’est de se faire du bien.

Conseils pour moins de stress et plus de sérénité

  • Organiser les cadeaux tôt: il est préférable d’éviter les achats de dernière minute.
  • Définir le budget: cela permet de réduire la pression financière.
  • Répartir les tâches entre les membres de la famille et les amis: personne ne doit tout faire seul.
  • Se défaire du perfectionnisme: les petits couacs sont courants à cette période.
  • Créer des îlots de tranquillité: prévoir du temps pour soi.

Conclusion: des règles individuelles pour un Noël à votre image

Tant la solitude que le stress peuvent assombrir les fêtes de fin d’année. Pour y faire face, il est important d’organiser cette période de manière consciente. Il est essentiel d’être honnête envers soi-même, de communiquer ouvertement et de faire des pauses régulièrement. Noël n’est pas une compétition, mais une occasion de ressentir amour et tranquillité – avec les autres ou avec soi-même.

Bombance, chamailleries et temps pour soi

Dans notre article de blog, vous trouverez d’autres conseils utiles pour transformer la fête de Noël en un moment de détente plutôt que de tension. Vous pouvez aussi écouter l’épisode correspondant de SWICA Talks. Vous y découvrirez comment vous pouvez activement réduire le stress, favoriser une alimentation équilibrée et pratiquer une activité physique suffisante pour aborder le sprint de fin d’année.