Le chiffre du mois
Maladies psychiques: plus de traitements, principalement chez les jeunes adultes

Chez SWICA, les dépenses pour les maladies psychiques ont augmenté de 19 % depuis 2018. Fait inhabituel pour notre système de santé: les jeunes adultes perçoivent bien plus de prestations que les personnes plus âgées.

Les personnes qui se font traiter pour des symptômes psychiques sont de plus en plus nombreuses. En 2022, SWICA a payé 173 francs par personne pour des prestations psychiatriques et psychothérapeutiques dans le cadre de l’assurance de base. En 2018, ce montant s’élevait à 146 francs, soit 19 % de moins. L’analyse en fonction du groupe d’âge révèle un fait inhabituel dans le système de santé: c’est en effet chez les jeunes adultes (entre 21 et 25 ans) que les coûts par personne et par an sont les plus importants. Par ailleurs, ils ont connu une augmentation significative de 55 % dans cette tranche d’âge. En revanche, chez les plus de 70 ans, les dépenses moyennes, peu élevées, sont restées constantes. 

SWICA s’engage à plusieurs niveaux dans le domaine de la santé psychique. santé24, le service de télémédecine de SWICA, propose par exemple des consultations psychologiques et psychiatriques et des cours d’autogestion en ligne pour remédier à différents symptômes. WorkMed, une joint-venture de SWICA et de Psychiatrie Bâle-Campagne, se consacre au thème des charges psychiques au poste de travail.

08.11.2023


323 millions de francs pour des médicaments particulièrement coûteux

Certaines maladies sont soignées à l’aide de médicaments particulièrement coûteux. Chez SWICA, les dépenses enregistrées dans ce domaine ont augmenté d’environ 42 % entre 2017 et 2022.

Ces dernières années, le nombre de thérapies particulièrement onéreuses a nettement augmenté, une hausse qui se ressent également dans les dépenses en médicaments. En 2017, plus de 10 000 francs ont été dépensés pendant l’année pour environ 1,1 % des personnes ayant une assurance de base chez SWICA. En 2022, c’était déjà le cas pour 1,5 % des personnes assurées. En francs, les coûts ont ainsi augmenté de 209 millions de francs à 323 millions, soit une progression de 54 %. 

323 millions de francs correspondent à environ 42 % de l’ensemble des coûts en médicaments occasionnés par les personnes ayant une assurance de base chez SWICA. 

09.10.2023


12,8 %: c’est la hausse des coûts de santé chez SWICA entre 2018 et 2022

Les dépenses de l’assurance de base SWICA ont fortement augmenté au cours des quatre dernières années, en particulier en ce qui concerne les médicaments.

Les coûts liés à la santé augmentent régulièrement. C’est important, en particulier pour le calcul des primes. L’analyse de l’évolution pour les assurés de base chez SWICA entre 2018 et 2022 indique une hausse de 12,8 %. En 2022, SWICA a dépensé 32,50 francs de plus par mois et par personne assurée qu’en 2018.

Le coût des médicaments constitue une large part de l’augmentation des coûts. Avec 4,3 %, leur croissance représente près d’un tiers de l’augmentation des coûts totale. SWICA a dépensé environ 10,90 francs par personne et par mois pour des médicaments. Les traitements médicaux ambulatoires ont constitué le deuxième facteur, suivis des traitements hospitaliers ambulatoires et des traitements psychiatriques ambulatoires.

Le graphique de droite présente l’ensemble des augmentations de coûts et leur répartition sur les huit principaux facteurs de 2018 à 2022 par bénéficiaire de l’assurance de base chez SWICA.

06.09.2023


13 % d’augmentation des coûts des thérapies contre le cancer

Depuis quelques années, les prix des nouveaux médicaments de l’industrie pharmaceutique flambent, notamment avec le lancement de thérapies innovantes. Cetteenvolée des prix constitue un défi majeur pour les systèmes d’assurance-maladie du monde entier.

«Zolgensma», une préparation qui freine l’atrophie musculaire des personnes atteintes d’amyotrophie spinale, est le médicament le plus cher jamais pris en charge par les assurances-maladie suisses. Il coûte 2,1 millions de francs par dose. L’augmentation des prix des médicaments est un sujet récurrent, comme en témoignent de récents articles du think tank Avenir Suisse («Un médicament à trois millions de francs?») et du Tages-Anzeiger («Neue Medikamente sind oft nicht wirksam – dafür teurer» / «De nouveaux médicaments pas forcément efficaces, mais plus chers»). Les thérapies au long cours avec un coût annuel supérieur à 200 000 francs sont de plus en plus fréquentes. Dans le cas des anticancéreux, il n’est pas rare que les frais de médicaments dépassent les 50 000 francs par phase de traitement. Et ces dépenses ne couvrent qu’une partie du traitement. 

Cette évolution se reflète également dans les dépenses de l’assurance obligatoire des soins (AOS) de SWICA. De 2021 à 2022, les dépenses pour les médicaments retirés en pharmacie ont ainsi bondi de 8,8 %, alors que les dépenses totales de l’AOS ont augmenté de 4,3 % (Rapport annuel SWICA 2022, page 74). Une analyse par groupe de principes actifs révèle une forte hausse des coûts, notamment pour les antinéoplasiques (+ 11 millions de francs / + 13 %), les immunosuppresseurs (+  8 millions de francs / + 7 %) et les antidiabétiques (+ 5 millions de francs / + 17 %). Cette croissance est tirée par les nouveaux médicaments qui ont été soit inscrits sur la liste des spécialités après le 1er janvier 2018, soit remboursés dans le cadre des «exceptions» au titre des articles 71a à 71d de l’OAMal.

09.08.2023


23 311 tonnes de CO2

Les hospitalisations évitables en Suisse génèrent en moyenne 23 311 tonnes de CO2 par ansoit l’équivalent, en matière d’émissions de CO2d’environ 11 655 vols aller-retour en classe économique entre Zurich et New York.

Une étude réalisée par SWICA en collaboration avec la fondation myclimate a cherché à déterminer la quantité de CO2 émise chaque année en Suisse par les séjours hospitaliers dits évitables. Selon une analyse de l’OCDE datant de 2017, 20 % des prestations de santé des pays industrialisés sont inefficaces ou excessives. Les hospitalisations de personnes atteintes de maladies chroniques, qui pourraient en principe être évitées grâce à une prise en charge optimisée dans le cadre des soins ambulatoires de base, en sont un exemple.

L’étude a combiné le nombre d’hospitalisations en Suisse pour angine de poitrine, insuffisance cardiaque, maladie pulmonaire chronique obstructive, hypertension artérielle ou complications liées au diabète sucré avec des analyses réalisées antérieurement sur la consommation de CO2dans les hôpitaux suisses. Les résultats ainsi obtenus ont ensuite servi de base pour calculer la quantité de CO2 générée chaque année par les hospitalisations évitables. 

Il en ressort que les hospitalisations évitables ont donc non seulement des répercussions importantes sur les patientes et patients et les finances, mais également un impact négatif sur l’environnement. Les hospitalisations évitables ne représentent certes qu’une infime partie du gaspillage qui touche le secteur de la santé. L’analyse montre toutefois que l’optimisation des soins de base, le renforcement de la prévention, l’intensification de la collaboration entre les différents prestataires de soins et le renforcement des compétences des patientes et patients dans le sens des soins intégrés permettent non seulement d’obtenir de meilleurs résultats thérapeutiques, mais aussi d’économiser des quantités considérables de CO2.

07.07.2023


78 % des malades chroniques choisissent un modèle d’assurance alternatif

Les modèles d’assurance alternatifs comme les modèles classiques des médecins de famille, les modèles basés sur des centres de santé ou la télémédecine sont bien établis dans l’assurance de base en Suisse. Les primes de ces modèles sont moins élevées, ce qui peut inciter à penser qu’ils sont avant tout choisis par des personnes assurées jeunes et en bonne santé dans l’optique de faire des économies. Cependant, cette hypothèse peut aujourd’hui être réfutée.

En 2022, 78 % des clientes et clients SWICA souffrant d’une maladie chronique avaient déjà choisi ce type de modèles. Ils avaient une bonne raison à cela: SWICA et ses partenaires de distribution élargissent en permanence leurs offres de suivi continu et de soutien sur l’ensemble du parcours de soins.

01.06.2023


5 % des personnes assurées prennent un médicament antidiabétique

En 2021, 5 % des personnes assurées en Suisse ont pris au moins un médicament antidiabétique.

Le diabète mellitus est une maladie métabolique chronique qui se traduit par un taux de sucre trop élevé dans le sang. Cela nuit aux vaisseaux sanguins et au système nerveux. Afin d’éviter des séquelles graves et des restrictions de l’autonomie et de la qualité de vie, les diabétiques ont besoin d’une prise en charge optimale. Le rapport SWICA «Coup de projecteur» met en lumière des concepts structurés de traitement du diabète et montre comment les patientes et patients en bénéficient.

10.05.2023


272 cas de Covid long

Entre le 1er janvier 2020 et le 1er février 2023, 272 cas de Covid long ont été déclarés chez SWICA. Comparés aux dizaines de milliers de cas de prestations déclarés chaque année à SWICA en sa qualité d’assureur d’indemnités journalières maladie, ce chiffre est heureusement très faible.

Le Covid long est le terme courant utilisé pour désigner les conséquences persistantes d’une infection au coronavirus.  L’OMS parle ici d’«affection post-Covid-19», affection qui implique la présence de symptômes trois mois après une infection confirmée au coronavirus, que ces symptômes durent depuis au moins deux mois et qu’ils ne puissent pas être expliqués par un autre diagnostic. Les symptômes les plus courants d’une affection post-Covid sont une grande fatigue, un épuisement et une intolérance à l’effort, un essoufflement et des difficultés respiratoires, des problèmes de concentration et de mémoire. D’autres symptômes peuvent également être observés, comme des maux de tête, de la toux, une perte de l’odorat et du goût, des troubles du sommeil et de l’anxiété, une fatigue musculaire, des douleurs dans la poitrine ou des éruptions cutanées. Même après avoir dépassé le stade de l’infection aiguë, les personnes atteintes de Covid long ont souvent du mal à gérer leur quotidien.

Pour soutenir les personnes concernées dans les domaines de l’activité physique (le plus souvent le pacing, c’est-à-dire la régulation des mouvements), de l’alimentation et du bien-être psychique, y compris la gestion des troubles du sommeil, des douleurs, mais aussi des états dépressifs, de l’anxiété ou du stress, santé24, le service de télémédecine de SWICA, propose un programme d’accompagnement télémédical spécial Covid long (en allemand et en anglais uniquement). De plus amples informations à ce sujet sont disponibles dans le Business Blog SWICA.

03.04.2023


Chaque année, 4 personnes assurées chez SWICA sur 1000 se font poser une prothèse de hanche ou de genou

Les interventions chirurgicales les plus fréquentes en Suisse sont celles qui concernent le système musculosquelettique. La Suisse se classe parmi les premiers pays de l’OCDE quant au recours aux prothèses de hanche et de genou.

Même si ce sont aujourd’hui des interventions de routine standardisées, elles demandent de l’expérience et de la minutie: non seulement lors de leur réalisation et du choix précis du mode opératoire, mais aussi lors de la détermination de la date de l’intervention, afin que celle-ci soit le plus profitable possible pour les patientes et patients concernés.

SWICA est attachée à la rémunération des interventions sur la base des résultats individuels. L’accent est ainsi mis sur la qualité, du point de vue de la patiente ou du patient. En savoir plus sur la Patient Empowerment Initiative

01.03.2023


16 pour cent de la population prend des antibiotiques une fois par an

L’augmentation de la résistance à ces médicaments signifie que les bactéries se défendent mieux; les traitements des maladies qu’elles induisent durent donc plus longtemps ou deviennent même inefficaces. Et chaque recours aux antibiotiques favorise l’apparition de bactéries résistantes.

Pour cette raison, SWICA s’engage en faveur d’une utilisation raisonnable et pertinente des antibiotiques, notamment en collaboration avec l’Institut bernois de médecine de famille (BIHAM) et le groupe Medbase (vers le projet).

16.02.2023

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