«Je n’ai plus rien à me prouver»

Daniel Liederer est de nature combattive. Il contrôle son corps, mais aussi sa vie. Pourtant, il y a trois ans, sa vie bascule du jour au lendemain. Premier diagnostic: syndrome de Guillain-Barré. Avec le recul, il se dit qu’à quelque chose malheur est bon. Ruedi Rickenbacher, Care Manager SWICA, l’a accompagné à travers les moments difficiles.
Lorsque Daniel Liederer fait de son hobby son métier, sonne pour lui le début de la fin d'une carrière de plus de trente ans. En 2016, le taekwondoïste cinquième dan s'installe dans un plus grand studio, le nombre d'élèves s'accroît, les dépenses courantes augmentent et, au stress psychologique du statut d'indépendant, s'ajoutent des troubles physiques. «Après trois à quatre heures d'entraînement par jour, j'étais totalement lessivé», se souvient Daniel Liederer. À l’été 2018, sa paroi abdominale se déchire une première fois. Le même phénomène se reproduit à l'automne dans une plus grande ampleur. À la fin de l’année, Daniel subit une deuxième opération du ménisque droit et, quelques jours plus tard, l'ablation d'un kyste palpébral. Il prend des médicaments puissants, veut recouvrer la santé au plus vite et refoule ainsi la douleur.

Le corps dit stop

Début 2019 commence une lutte de trois ans. Il se bat contre son propre corps, qui ne lui laisse aucun répit. Les douleurs deviennent si fortes qu'elles l'empêchent de dormir; tous les matins, il est perclus de raideurs. Une grippe intestinale se termine aux urgences suite à la présence de sang dans les selles. Diagnostic: inflammation intestinale. Une semaine plus tard, il est à nouveau hospitalisé en urgence. Après un premier diagnostic, le syndrome de Guillain-Barré, il quitte l'hôpital en chaise roulante et avec un nouveau diagnostic provisoire: polymyalgie rhumatismale. Il prend la direction de la clinique de rééducation, où SWICA lui a obtenu une chambre. Daniel dort beaucoup, suit des thérapies et ne veut se résoudre à accepter l'inéluctable: le taekwondo, c'est fini pour lui. «J'étais déterminé et motivé», explique Daniel Liederer. Jusqu'à ce que sa paroi abdominale se déchire pour la troisième fois. Il ne contrôle plus son corps, qui l'abandonne complètement. Suite à une opération, il intègre une clinique de jour. Là, il observe des patients bien plus âgés se déplacer plus aisément que lui. Frustré, il se retire dans sa chambre.

Nouvelle qualité de vie

Enfin, une place en clinique psychosomatique se libère. Le Care Manager SWICA Ruedi Rickenbacher s'empresse de la réserver pour lui. C'est lui encore qui l'aide à s'inscrire à l'AI, s'occupe des garanties de prise en charge des frais, fournit des conseils en matière d'aide-ménagère, écoute et motive. «C'est une personne sensationnelle. Je n'aurais pu rêver meilleur soutien.» Dans cette clinique, Daniel revient sur un traumatisme de son enfance qui explique pourquoi il tient tant à contrôler son corps et sa vie. Aujourd'hui, il sait qu'il se faisait lui-même obstacle et que le lâcher-prise restait sa seule option. Diagnostic actuel: polyarthrite rhumatoïde séronégative. Après un effort physique, Daniel doit se reposer, faire des pauses et organiser sa journée. Il sait qu'il donne l'impression d'un homme bien bâti et en bonne santé. Beaucoup s'étonneront d'apprendre qu'il touche une rente AI et que sa «retraite anticipée» consiste en tâches structurées comme la peinture ou le travail sur bois dans un environnement protégé. Cependant, Daniel se montre reconnaissant pour ce nouveau départ et la nouvelle qualité de vie. Sans sport. Ce chapitre est définitivement clos. Début 2022, trois ans après le début des événements, il s'est séparé de son école et a déménagé: «Je n'ai plus rien à prouver.»

Un Care Manager qui apporte son soutien, accompagne et recherche des solutions

Forts d'une grande expérience et appuyés sur un vaste réseau médical, les Care Managers SWICA aident les assurés malades ou accidentés dans les situations difficiles. Ils coordonnent les soins, demandent un second avis médical, effectuent les démarches en matière de traitements, opérations et séjours de rééducation à venir. Des solutions adaptées à la situation et aux objectifs des clients sont recherchées tout au long du suivi par le Care Management. Ces solutions englobent le coaching en lien avec les troubles chroniques, la coordination avec l'employeur, les administrations et les assurances sociales ou encore la demande insistante de prises de décisions.

Daniel Liederer a pu en faire l'expérience et compter sur le soutien du Care Manager Ruedi Rickenbacher en cette période difficile. Le responsable du Care Management de la direction régionale SWICA de Bâle a accompagné Daniel Liederer et a su instaurer, au fil du temps, une relation de confiance. Pour ce faire, il faut se familiariser avec l'assuré, mais aussi avec son entourage. Dépassé par les événements, Daniel Liederer s'estime heureux d'avoir pu compter sur les conseils de Ruedi Rickenbacher dans les questions financières et sur son soutien au niveau de la prise en charge des coûts ou encore de l'inscription auprès de l'AI. Toutes ces démarches représentent un poids en moins pour les personnes concernées, ramènent un peu de normalité dans leur vie et leur permettent de se concentrer entièrement sur leur guérison.