«Tout me tombait dessus, et j’étais seule»
En 2020, Renate Wachsmuth contracte un asthme sévère et se retrouve aux soins intensifs suite à une détresse respiratoire qui aurait pu lui coûter la vie. Une Care Manager SWICA l’accompagne tout au long de son hospitalisation, de sa rééducation et de sa thérapie, jusqu’au retour à l’emploi.
Personnel | No. 1-2022
Toux sèche tenace et nez bouché sont les premiers symptômes dont se plaint Renate Wachsmuth. Lorsque sa toux l’empêche de dormir et qu’elle doit sans cesse utiliser un spray nasal, cette femme svelte et sportive consulte son médecin de famille, qui constate des marqueurs inflammatoires élevés. Il lui prescrit un antitussif et un spray nasal puis, comme les symptômes persistent, des antibiotiques. Il place en outre sa patiente en arrêt maladie, car elle est épuisée et n’arrive plus à effectuer son travail de manière convenable.
Un matin du mois de mai, son visage est enflé. Son médecin l’envoie aux urgences. À l’hôpital, malgré oxygénothérapie et administration de cortisone, son état se dégrade de façon telle qu’elle est transférée quelques jours plus tard aux soins intensifs et plongée dans un coma artificiel. «Les médecins m’ont confié qu’ils ne savaient pas si je survivrais.» Malgré le recul, cet aveu la choque encore. «Et dire que, quelques jours avant mon hospitalisation, je faisais encore du vélo.»
Ce n’est que plus tard, en rééducation, qu’elle se souviendra de l’aide proposée. En effet, au lieu de se rétablir, elle est affectée par des problèmes structurels: âgée, sa voisine de chambre a besoin de nombreux soins et ronfle, si bien que Renate Wachsmuth ne peut trouver le sommeil. De plus, elle ne reçoit aucune psychothérapie alors même qu’elle devrait en bénéficier conformément à son programme.
Elle constate qu’elle n’a pas l’énergie de faire valoir ses droits. «Tout me tombait dessus, et j’étais seule.» Elle décide donc de s’adresser à Petra Carpanese. Interface entre la patiente, l’hôpital, la rééducation et la thérapie, cette dernière s’associe au médecin de famille, et après plusieurs tentatives, Renate Wachsmuth reçoit enfin les soins adaptés.
Après un nouveau séjour en clinique pour troubles psychosomatiques (exceptionnellement prescrit par la psychologue, les médecins et le Care Management en raison du tableau clinique), Renate Wachsmuth peut reprendre, à temps partiel, son travail auprès du service des automobiles. En juin 2021, un an après son admission aux soins intensifs et son coma, elle travaille à nouveau à plein temps. Consciente qu’elle doit prendre soin de sa santé, fragilisée pas sa situation privée et professionnelle.
L’air vient à manquer
«De janvier à avril, j’ai subi toute une batterie d’examens. Rien n’indiquait que je souffrais d’asthme», raconte la femme de 61 ans. Son état empire. Puis survient une séparation après plusieurs années de relationUn matin du mois de mai, son visage est enflé. Son médecin l’envoie aux urgences. À l’hôpital, malgré oxygénothérapie et administration de cortisone, son état se dégrade de façon telle qu’elle est transférée quelques jours plus tard aux soins intensifs et plongée dans un coma artificiel. «Les médecins m’ont confié qu’ils ne savaient pas si je survivrais.» Malgré le recul, cet aveu la choque encore. «Et dire que, quelques jours avant mon hospitalisation, je faisais encore du vélo.»
Un lien précieux
Enfin, Renate Wachsmuth découvre son diagnostic: asthme éosinophilique sévère. Placée sous médication efficace, la patiente récupère peu à peu pendant les trois semaines d’hospitalisation. Elle est optimiste: tout va vers le mieux. C’est pourquoi elle n’accorde pas une grande importance à l’appel de Petra Carpanese, Care Manager SWICA.Ce n’est que plus tard, en rééducation, qu’elle se souviendra de l’aide proposée. En effet, au lieu de se rétablir, elle est affectée par des problèmes structurels: âgée, sa voisine de chambre a besoin de nombreux soins et ronfle, si bien que Renate Wachsmuth ne peut trouver le sommeil. De plus, elle ne reçoit aucune psychothérapie alors même qu’elle devrait en bénéficier conformément à son programme.
Elle constate qu’elle n’a pas l’énergie de faire valoir ses droits. «Tout me tombait dessus, et j’étais seule.» Elle décide donc de s’adresser à Petra Carpanese. Interface entre la patiente, l’hôpital, la rééducation et la thérapie, cette dernière s’associe au médecin de famille, et après plusieurs tentatives, Renate Wachsmuth reçoit enfin les soins adaptés.
Ne pas négliger la psyché
C’est encore la Care Manager qui recherche, pour sa cliente, une place en psychothérapie non loin de son lieu de travail. «Ma situation personnelle n’était pas encore stabilisée, et après une si longue maladie, tout était plus compliqué pour moi.» Toux et détresse respiratoire se rappellent alors à son bon souvenir.Après un nouveau séjour en clinique pour troubles psychosomatiques (exceptionnellement prescrit par la psychologue, les médecins et le Care Management en raison du tableau clinique), Renate Wachsmuth peut reprendre, à temps partiel, son travail auprès du service des automobiles. En juin 2021, un an après son admission aux soins intensifs et son coma, elle travaille à nouveau à plein temps. Consciente qu’elle doit prendre soin de sa santé, fragilisée pas sa situation privée et professionnelle.
Ligue pulmonaire: conseil et suivi
Les personnes atteintes de maladies pulmonaires ont de nombreuses questions et nécessitent un soutien solide. Organisation active à l'échelle nationale et dédiée aux poumons et aux voies respiratoires, la Ligue pulmonaire comprend 19 ligues cantonales et constitue un interlocuteur privilégié.Plus de 700·collaboratrices et collaborateurs répartis dans les différents services régionaux accompagnent les personnes souffrant de maladie pulmonaire et leurs proches et les aident à gérer leur maladie afin de leur garantir une vie sans douleurs et la plus indépendante possible.
La prévention des maladies pulmonaires, par exemple par le biais de conseils pour arrêter de fumer, de cours et d'aide à la responsabilisation, fait aussi partie du cahier des charges des ligues. L'organisation propose en outre une gamme de produits liés aux poumons et à la respiration.
La Ligue pulmonaire assure des permanences téléphoniques dans de nombreux cantons.